Ce projet, baptisé « De l’aube au crépuscule », a remporté le 1er prix culture et hôpital. Il s’agit d’une immersion approfondie au cœur de la vie quotidienne des résidents de l’EHPAD Marie de la Ferre à La Flèche. Durant une année complète, j’ai consacré de nombreuses journées à être présent au sein de l’EHPAD Flèchoise du Pôle Santé Sarthe et Loir. Mon objectif était simple mais profond : vivre en symbiose avec les résidents, de leur lever du matin à leur coucher du soir. L’intention sous-jacente était de saisir les moments authentiques et significatifs qui ponctuent leur quotidien, mettant en lumière leur routine, leurs émotions, et leur implication dans des projets culturels. Au fil des mois, j’ai suivi les résidents dans un projet particulier, celui d’une pièce de théâtre. Documenter leur engagement et leur participation à cette aventure artistique a été une expérience unique. Les représentations de la pièce ont ajouté une dimension spéciale à mon travail photographique, offrant une perspective culturelle et créative de la vie au sein de l’EHPAD.

La séance de prises de vue à la Résidence des Grands Chênes pour marquer son 50e anniversaire a été bien plus qu’une simple séance photographique ; c’était une immersion totale dans l’atmosphère enjouée des années 1960, recréée avec une attention minutieuse par les résidents eux-mêmes.

Au cœur de cette célébration exceptionnelle, les résidents ont occupé le devant de la scène, participant activement à la mise en scène rétro. Les sessions créatives ont offert une plateforme pour partager et revivre leurs souvenirs des années 1960. Ces récits précieux ont ensuite servi de fondation pour la création des décors, des accessoires et des costumes, insufflant une authenticité saisissante à chaque coin de la résidence.

La séance de prises de vue a parfaitement capturé ces moments uniques, mettant en lumière l’énergie authentique que les résidents ont investie dans chaque détail de cette célébration. Les images témoignent de la symbiose entre le passé et le présent, soulignant la connexion tangible entre les souvenirs d’antan et la joie palpable du moment présent.

Cette séance de prises de vue va au-delà de l’esthétique visuelle ; elle documente une célébration du vivre ensemble, où chaque résident a contribué à la création d’une expérience collective mémorable. La résonance entre le passé et le présent est véritablement palpable, faisant de cette séance de prises de vue une célébration visuelle et émotionnelle du riche tissu social de la Résidence des Grands Chênes.

Capturer l’essence du Château Fontpertuis à LAILLY EN VAL à travers mon appareil photo est une plongée unique dans la vie quotidienne des résidents de cet EHPAD exceptionnel. À l’entrée majestueuse, des sourires chaleureux et des regards empreints d’histoires se dévoilent. Les lustres étincelants et les tapisseries racontent l’histoire du château et de ses habitants actuels. Mes photographies cherchent à saisir la vie qui palpite dans ces murs, à travers des visages éclairés par la lumière naturelle des fenêtres anciennes.

Chaque recoin du château devient un décor naturel pour des portraits saisissants. Les salons, témoins silencieux du temps, sont le cadre où s’expriment les émotions des résidents. Les lignes du passé se mêlent harmonieusement aux lignes de vie actuelles, créant des images qui transcendent l’histoire et témoignent de la résilience et de la vitalité de ceux qui appellent ce château leur chez-soi.

À travers mes photographies, le Château Fontpertuis se révèle non seulement comme un gardien du patrimoine, mais aussi comme une scène vivante où chaque résident joue un rôle essentiel. Les espaces majestueux deviennent le cadre de moments intimes, de conversations partagées, de rires complices. Chaque clic de mon appareil devient une invitation à plonger dans la richesse humaine de ce lieu d’exception. Ces photographies, bien plus que des images figées, deviennent des témoignages visuels de la rencontre entre le passé illustre du château et le présent vibrant de ses résidents.

Une journée dédiée à la mise en lumière des résidents de l’EHPAD de Locmiquelic, en Bretagne, a été orchestrée en collaboration avec l’animatrice. L’objectif premier de cette initiative était de présenter la diversité des personnalités et des histoires des résidents tout en sensibilisant la communauté aux défis des maisons de retraite. Les résultats de cette séance photo ont été fièrement exposés dans le centre-ville de Locmiquelic lors de la Semaine Bleue, dédiée aux personnes âgées. Ces portraits ont captivé l’attention des habitants, générant des conversations et renforçant les liens intergénérationnels au sein de la communauté. Cette démarche a joué un rôle crucial en modifiant les perceptions sur la vie en maison de retraite et en favorisant une meilleure compréhension des besoins des personnes âgées.

Par la suite, l’un des portraits réalisés a été sélectionné pour la campagne de la Fédération Hospitalière, mettant en lumière le manque de moyens auxquels font face les EHPAD. La presse nationale, dont Le Monde, et des chaînes de télévision ont manifesté un vif intérêt pour cette campagne, contribuant ainsi à sensibiliser le grand public aux défis et aux insuffisances financières auxquels sont confrontés les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

Le reportage captivant dans cet EHPAD avant les travaux de restauration mettait en lumière l’atmosphère chaleureuse de l’établissement, ressemblant à une véritable maison avec des recoins spéciaux pour les résidents. La séance photo figeait ces moments historiques, soulignant la nécessité des travaux pour la conformité aux normes de sécurité tout en préservant son charme unique. Ce projet souligne l’importance de combiner modernisation et préservation des souvenirs pour le bien-être des résidents dans un environnement actualisé et sécurisé. Je prévois un suivi du reportage dans quelques années pour documenter la réhabilitation de l’établissement, montrant comment la modernisation a amélioré la vie des résidents tout en maintenant son caractère familial. Ce suivi offre une perspective dynamique sur l’évolution des infrastructures pour les personnes âgées et comment les établissements s’adaptent aux besoins changeants de la société, continuant à sensibiliser le public à l’importance des environnements sécurisés et enrichissants pour nos aînés.

« Un Voyage dans le Temps : Touraine Vintage » a fusionné l’art, l’intergénérationnel, et la collecte de fonds au profit de la Fondation Alzheimer. Au cœur de Tours, les résidents de l’EHPAD Korian Le Plessis à la Riche, le personnel, et des enfants de 5 à 100 ans se sont prêtés à des séances de prises de vue, créant une toile visuelle qui célébrait la diversité des générations.

Les rues emblématiques de Tours ont servi de toile de fond, ajoutant une dimension historique à chaque photographie. Les clichés ont révélé des moments authentiques, capturant la vie quotidienne à travers les décennies. L’intergénérationnel a été à l’honneur, illustrant des interactions chaleureuses entre les générations, renforçant les liens humains au fil du temps.

L’exposition qui s’est tenue a mis en avant la beauté du vieillissement et a sensibilisé à la réalité des maladies liées à l’âge, en particulier la maladie d’Alzheimer. Chaque photographie racontait une histoire, témoignant de la richesse des expériences vécues. Un calendrier artistique dérivé des meilleures œuvres a également été créé, offrant une opportunité tangible de soutenir la Fondation Alzheimer.

Au-delà de l’aspect artistique, ce projet a catalysé une synergie au sein de la communauté locale. Vernissages et rencontres intergénérationnelles ont enrichi l’expérience, favorisant le dialogue et renforçant les liens communautaires. « Un Voyage dans le Temps : Touraine Vintage » a transcendé les barrières générationnelles, offrant une vision artistique et engageante de la vie à travers les âges, tout en contribuant activement à la sensibilisation et à la collecte de fonds pour une cause aussi noble que celle de la Fondation Alzheimer.

Résidence d’Artiste

« Lumières Intemporelles » évoque une symphonie visuelle célébrant la richesse des aînés à Marennes-Hiers-Brouage, née de la démarche « Ville amie des aînés » du CCAS. En juin 2021, cette résidence artistique a capturé la vie quotidienne des habitants, révélant des portraits authentiques dépourvus d’artifice.

Chaque cliché, pris lors de cette immersion captivante, devient une fenêtre ouverte sur des histoires uniques, révélant la personnalité vibrante des jeunes et des moins jeunes. « Lumières Intemporelles » transcende les stéréotypes liés au grand âge, exposant la beauté, la sagesse, et la dignité des aînés dans des scènes joyeuses, poétiques, et pudiques, baignées dans une lumière intemporelle.

Au-delà de l’esthétisme, cette exposition ambitionne de changer les regards sur le vieillissement en exposant des individualités à travers une galerie de portraits éloquents. Elle met en lumière les métiers et les aidants dévoués de la personne âgée, rendant hommage à ceux qui contribuent inestimablement à la qualité de vie de la communauté.

« Lumières Intemporelles » défie les préjugés, célébrant la diversité des vies et aspirant à redéfinir la perception collective du vieillissement. Elle invite le public à reconnaître la valeur indéniable des aînés, rappelant que chaque visage et chaque histoire tissent la trame précieuse de notre société.

Une journée de prise de vues a été organisée pour rendre hommage à la communauté religieuse et à son précieux héritage, dans ce lieu qui a accueilli jusqu’à 110 sœurs à son apogée. Cette histoire s’étend sur plusieurs décennies, marquée par la profonde dévotion des sœurs, et elle a abouti à la transformation de la résidence en EHPAD en 2010.

L’objectif de la séance de prises de vue que j’ai entreprise avec les sœurs est de saisir l’âme de cet endroit, de témoigner de son riche passé et de rendre hommage aux sœurs qui se sont dévouées. C’est une occasion de célébrer l’histoire tout en se tournant vers l’avenir, en préservant les valeurs de compassion et de service qui ont guidé cette communauté exceptionnelle. À ce jour, le lieu n’est plus occupé, les résidents étant désormais accueillis dans un EHPAD voisin, attenant au château.